Mentir sur Allah

Allah n'a jamais permis à qui que ce soit de Lui imputer menteusement des prescriptions ou de Lui attribuer trompeusement des paroles. Outre cela, Il dit au sujet de Son élu et de Son confident, Muhammad ﷺ : «Si celui- ci Nous avait faussement prêté quelques propos, Nous l'aurions puissamment saisi.» (Al-haqqah : 44-45)

Après avoir évoqué plusieurs péchés, dont certains sont pires que d'autres, Allah, le Très-Haut, a explicitement interdit de lui attribuer faussement certains faits : «Dis : Mon Seigneur vous interdit de commettre publiquement ou secrètement des actes infâmes, de vous livrer au péché, de vous attaquer injustement à autrui, de Lui associer de fausses divinités sans vous fonder sur la moindre preuve révélée par Lui et de Lui attribuer des prescriptions sans être certains qu'elles émanent de Lui.» (Al-a'râf: 33)

La pire des transgressions

Dans Madâridj as-sâlikîn, Ibn Al-Qayyim (m. 1350) dit : «Mentir sur Allah, le Très-Haut, est la pire des transgressions, c'est pourquoi elle est citée en quatrième position parmi les péchés sur lesquels les religions sont unanimes. Par ailleurs, quelles que soient les circonstances, cette faute n'est pas permise, contrairement à la consommation de la bête morte, du sang et de la viande de porc qui est autorisée en cas de force majeure.

Au nombre de ces péchés, rien n'est plus grave auprès d'Allah que de mentir à Son sujet. En effet, cet acte est la source du polythéisme, de la mécréance, des innovations et des égarements. Par conséquent, toute hérésie a pour origine le mensonge sur Allah.» 

Tiré de L'importance de la parole en islam

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